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  • John Pemberton  Les débuts : Atlanta
    1886-1892

    C’était en 1886 et sur le port de New York, des ouvriers construisaient la statue de la Liberté. A quelques 1300 kilomètres de là, un autre grand symbole de l’Amérique était sur le point de naître…

     

    Comme beaucoup de ceux qui changèrent l’histoire, John Pemberton, un vétéran de la Guerre de Sécession, pharmacien à Atlanta, n’était mû que par son esprit curieux. Il aimait tester des formules médicinales et, un après-midi, alors qu’il cherchait un remède contre la migraine, il obtint un liquide parfumé, de couleur caramel, qu’il versa dans un récipient à trois pieds. Il l’apporta ensuite à la pharmacie Jacob.

     

    La mixture fut alors mélangée à de l’eau gazeuse et goûtée par des clients qui tous, à l’unanimité, lui trouvèrent quelque chose de nouveau, d’unique et de spécial.

    Le comptable de Pemberton, Franck Robinson, baptisa le breuvage Coca-Cola, nom qui’il fit figurer dans ses registres de son écriture nette et précise. Aujourd’hui encore, Coca-Cola est toujours calligraphié de la même façon.

     

    Durant cette première année, la compagnie a vendu en moyenne 9 verres de Coca-Cola par jour. Un siècle plus tard, The Coca-Cola Company produit plus de 35 milliard de litres de sirop.

    Pemberton, qui était malheureusement plus un inventeur qu’un homme d’affaires, était loin de se douter qu’il venait d’inventer l’un des produits les plus formidables au monde. Trois ans plus tard, en 1891, Pemberton vendit la Compagnie à un homme d’affaires d’Atlanta, Asa Griggs Candler, pour la somme de 2330 dollars. Candler devint son premier président et le premier à appliquer une vraie stratégie d’entreprise et de marque.
     
    coca cola  

     
     

    Au-delà d’Atlanta
    1893-1904

    Doté d’un sens inné du commerce, Asa Candler transforma une simple invention en une véritable affaire. Partant du principe que les gens avaient soif un peu partout, il sut trouver des procédés brillants et novateurs pour leur faire connaître ce rafraîchissement nouveau et stimulant. Il distribua des bons gratuits pour goûter au Coca-Cola, fit installer chez les pharmaciens, des horloges, urnes et calendriers ou encore des balances d’apothicaire portant tous la marque Coca-Cola. Ce système de promotion porta ses fruits. En effet, dès 1895 on fabriquait le sirop Coca-Cola à Chicago, à Dallas et à Los Angeles.

     

    Inévitablement, la popularité du soda exigea la recherche de nouveaux modes de consommations. En 1894, un homme d’affaires de Mississipi, nommé Joseph Biedenharm fut la premier à le mettre en bouteille. Il en envoya 12 à Candler, qui ne fut pas très emballé. Bien que brillant et créatif, il ne réalisa pas que Coca-Cola y gagnerait énormément à être mis dans des bouteilles que les clients pourraient facilement transporter n’importe où. Il ne l’avait toujours pas compris cinq ans plus tard lorsque deux juristes de Chattanooga, Benjamin F. Thomas et Joseph B. Whitehead lui achetèrent pour un dollar un dollar l’exclusivité des droits de la mise en bouteilles de la célèbre boisson.
    coca cola  

     

    Sauvegarder la marque
    1905-1918

    Etre imité est certainement la meilleure preuve de succès. Pourtant, loi d’en être flattée, Coca-Cola n’apprécia pas particulièrement la prolifération de ses copies qui tiraient parti de sa popularité. En tant que formidables produit de grande marque, Coca-Cola devait être protégé. Les campagnes publicitaires centrèrent alors leur message sur l’authenticité du Coca-Cola incitant les clients à « Exiger l’authentique » et à « N’accepter aucune contrefaçon ». C’est aussi à la même époque que l’entreprise créa une bouteille dont la forme tout à fait particulière apportait au consommateur la garantie de boire un vrai Coca-Cola. En 1916, la Root Glass Company, à Terre Haute dans l’Indiana, commença à fabriquer la fameuse bouteille. Sa forme, véritable signature du produit, est aujourd’hui encore toujours la même ; elle fut choisie pour son côté attirant, son dessin original et sa faculté à être reconnue même dans le noir.

     

    Avec le nouveau siècle, Coca-Cola grandit rapidement : Cuba, Porto Rico, en France et dans d’autres pays comme aux quatre coins des Etats-Unis. Alors qu’en 1900, il y avait deux producteurs de bouteilles de Coca-Cola, en 1920 ils étaient près d’un millier.
    coca cola  

    L’héritage Woodruff
    1919-1940

    Il est probable que personne n’eut plus d’impact sur Coca-Cola que Robert Woodruff. En 1923, cinq ans après que son père, Ernest, eut acheté l’entreprise à Asa Candler, Woodruff en devint le président. Alors que Candler avait initié les Américains au Coca-Cola, Woodruff emploiera les 60 années qu’il passa à la tête de la compagnie à introduire la boisson dans les pays du monde entier.

     

    Woodruff était un génie du marketing, qui voyait partout de nouvelles occasions de poursuivre l’expansion de Coca-Cola. Il fascinait les marchés avec des campagnes innovantes : Coca-Cola accompagnera la délégation américaine aux Jeux Olympiques d’Amsterdam, en 1928, et gravera son logo sur les traîneaux de courses de chiens au Canada ou sur les murs des arènes en Espagne. Woodruff favorisa le développement et la distribution des packs de 6 bouteilles, de la glacière portative et de nombre d’innovations qui facilitaient la consommation du fameux breuvage. Quand il devint clair pour The Coca-Cola Company que les ménagères étaient plus enclines à acheter des packs de six bouteilles que l’on pouvait ouvrir facilement chez soi, elle envoya des représentants de porte pour distribuer des ouvres-bouteilles frappés du logo Coca-Cola. C’est l’exemple parfait de l’esprit qui prévalut sous la présidence de Woodruff, visant à sortir des sentiers battus et faisant de Coca-Cola non seulement un énorme succès commercial, mais aussi un élément incontournable de la vie des gens.
    coca cola  

    La guerre
    1941-1959

    En 1941, l’Amérique entre en guerre : des milliers d’hommes et de femmes sont envoyés à l’étranger. Le pays se mobilise pour les soutenir, Coca-Cola aussi. Woodruff décréta que « chaque homme en uniforme devait recevoir une bouteille de Coca-Cola pour 5 cents, où qu’il soit et quel qu’en soit le coût pour l’entreprise ».

    En 1943, le Général Eisenhower envoie un appel urgent demandant l’expédition des éléments nécessaires à la construction de 10 usines de mise en bouteille. Pendant la guerre, de nombreux Européens purent découvrir et apprécier la boisson. Lorsque la paix revint, Coca-Cola était largement implantée dans le monde. Le vœu de Woodruff, qui consistait à mettre le Coca-Cola à la « portée de désir » devenait réalité : à partir du milieu des années 40 et jusqu’en 1960, le nombre de pays où l’on mettait le produit en bouteille avait quasiment doublé.

     

    L’Amérique d’après guerre vivait dans l’optimisme et la prospérité. Coca-Cola tenait sa place dans le mode de vie américain, gai et sans contrainte. Ses campagnes publicitaires, qui montraient des couples heureux au « drive-in » ou des mamans insouciantes conduisant de grosses décapotables jaunes, illustrent parfaitement l’esprit de l’époque.
     
     
    coca cola  

    Un monde de consommateurs
    1960-1981

    Après 75 ans de succès avec Coca-Cola, l’entreprise décida de lancer de nouvelles boissons : Sprite en 1961, TAB en 1963 et Fresca en 1966.

    L’entreprise poursuivait son expansion vers l’étranger. D’année, Coca-Cola s’établit dans des pays toujours plus nombreux : le Cambodge, Montserrat, le Paraguay, Macao, la Turquie, etc.

    La publicité Coca-Cola, qui toujours joua un rôle important et stimulant dans l’entreprise, parvint à sa pleine maturité dans les années 70, renvoyant l’image d’une marque en totale harmonie avec la gaieté, l’enjouement et la liberté. L’attrait que Coca-Cola exerçait à l’étranger est parfaitement résumé par une publicité datant de 1971, où l’on voyait un groupe de jeunes venus de tous pays du monde, rassemblés au sommet d’une colline, en Italie, pour chanter « J’aimerais offrir un Coca-Cola au monde entier ». En 1978, Coca-Cola fut désignée par la Chine comme l’unique entreprise autorisée à vendre des packs de boissons fraîches sur son territoire.
     
     
    coca cola  

     

    Coke Light
    1982-1989

    Les années 80 – époque des jambières, des bandeaux et de la folie du fitness – furent une période de changement et d’innovation pour Coca-Cola. En 1981, Roberto C. Goizueta devint Président directeur général de The Coca-Cola Company. Goizueta, qui avait fui le Cuba de Castro en 1961, bouleversa complètement l’entreprise avec une politique qu’il qu’il avait baptisée « stratégie de risque intelligent ».

     

    Parmi ses initiatives hardies, il y eut le regroupement de toutes les opérations de mise en bouteilles au sein d’une nouvelle entreprises : Coca-Cola Entreprise. Il autorisa également la production du Coca-Cola light, la toute première diversification de la marque Coca-Cola. En deux ans, le Diet Coke était d’ailleurs devenu la première boisson basse calorie consommée dans le monde, deuxième seulement derrière Coca-Cola.

     

    Une autre des initiatives de Goizueta fut l’adoption en 1985 d’un nouveau goût pour Coca-Cola. C’était la première fois depuis 99 ans que l’on en modifiait la formule. Lors des différents tests, les gens dirent apprécier cette nouvelle formule. Cependant, une fois sur le marché, les consommateurs supplièrent les responsables de la firme de revenir à la formule originale, à laquelle ils étaient très attachés.

    La formule d’origine fut rétablie en tant que Coca-Cola Classic et le produit commença à accroître son avance sur la concurrence – une avance qui perdure encore aujourd’hui.
     
     
    coca cola  

    Coca-Cola aujourd’hui
    1990-Aujourd’hui

    En 1886 Coca-Cola avait apporté un rafraîchissement surprenant aux clients d’une petite pharmacie d’Atlanta. Désormais, la compagnie a pour but de rééditer cet exploit tous les jours, dans 200 pays différents, grâce à plus de 230 marques. Les clients de Coca-Cola, de Boston à Budapest en passant par Bahreïn, boivent des produits des marques Ambasa, Vegitabeta et Frescolita. Dans les coins les plus reculés du globe, il est toujours possible de boire un Coca-Cola.

     

    En février 2000, Doug Daft est nommé PDG de Coca-Cola. Si l’entreprise est devenue une énorme multinationale, la stratégie de Daft est de la conduire à fonctionner comme un ensemble d’entités plus petite, gérées au niveau local. Selon Daft, « personne ne décide d’apprécier l’un de nos produits de façon globale ». C’est la raison pour laquelle Coca-Cola reste attaché aux marchés locaux, à l’écoute de ce que les gens issus de cultures et de contextes différents aiment boire et, où et comment, ils souhaitent le boire. Toutes les 10 secondes, 126.000 personnes choisissent un produit fabriqué par The Coca-Cola Company et la mission de l’entreprise est, chaque fois, de rendre ce choix stimulant et satisfaisant.
     
     
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    woolpit


    les Schtroumfs, sont d'un beau bleu clair, alors en quoi des enfants verts sont-ils une énigme ? Tout simplement parce-qu'ils sont apparus par groupe de deux (fille et garçon), à quelques siècles de distance, et à deux endroits différents...

    La première au XIème siècle en Angleterre et la seconde en Espagne en 1887, et à chaque fois sortant d'une grotte, elle même comme issue de nulle part !


      En Angleterre, les enfants émergèrent à Woolpitt, leur peau et leur cheveux étaient verts, ils semblaient plus étonnés qu'apeurés, mais refusèrent de manger tout se qu'on leur donna à manger, jusqu'à se que quelqu'un pensa à des haricots verts, justement !


    enfant vertsOn leur enseigna l'anglais, car ils s'exprimaient dans un langage tout à fait inconnu. Au bout d'un certain temps ils réussirent à expliquer qu'ils venaient d'un lieu appelé < Le pays de St-Martin >, là où le soleil n'apparaissait jamais. Ils se souvenaient, avoir été en train de garder leur troupeau, (La documentation ne dit pas de quelle couleur il était ?), puis d'entendre un grand bruit... Voulant alors savoir d'où il provenait, ils s'étaient aventurés dans une sorte de tunnel apparu brusquement, mais de rien d'autre !

     Bizarrement, au fur et à mesure qu'ils s'expliquaient leur belle teinte chlorophylle s'atténua, et fini par disparaître totalement : Le jeune garçon mourut un an plus tard, et sa soeur épousa par la suite, un homme d'un village voisin.


    Plus récemment, au cours du mois d'août de 1887, aux alentours de Banjo, en Espagne, deux enfants identiques à ceux apparus 800 ans, plus tôt,sortirent également d'une grotte jusqu'alors inconnue, leur peau et leurs cheveux étaient verts et leurs yeux excessivement bridés.

    On les confia à la magistrature la plus proche, parmi laquelle un imbécile, comme on en trouve... rarement tenta par tous les moyens de leur faire perdre leur pigmentation. les seuls endroits où il y parvint furent ceux où à force de frotter,  des morceaux de peau leur furent arrachés ! (Ce fut tout juste, si on leur épargna la râpe à fromage)


      Eux aussi, refusèrent de s'alimenter jusqu'à se que l'on retrouve les faits relatés par sir William de Newburgh, dans un ouvrage publié en 1618, et leur fit cuire des haricots aux petits lardons. Les enfants se jetèrent alors dessus et avalèrent même les fils que dans la hâte à les sauver de l'inanition, le cuisinier n'avait pas pris le temps de retirer.  (Notons, qu'à l'époque, les haricots ne venaient pas des productions < Monsanto >, et de ce fait n'étant pas dénaturés s'en venaient au monde tel que le nature les avaient prévus, c'est à dire comme vous et moi !


    Moins résistant que la fillette, le petit garçon décéda rapidement. Elle, survécut et apprit suffisamment d'espagnol, pour expliquer qu'elle venait d'un pays où il faisait toujours nuit.

    Cet endroit étrange, semblait séparé d'une région lumineuse où le soleil faisait son travail normal de soleil, par une large rivière... Un jour, alors qu'ils avaient tenté de la franchir, un mystérieux tourbillon les auraient emporté là où ils furent découverts. Sa couleur verte, disparu aussi au fur et à mesure de ces explication et elle n'y survécu que cinq ans.


    Bien entendu, experts et spécialistes cherchèrent, formulèrent diverses possibilités, notamment celle d'un canular, qui ne résista pas au fait que les enfants parlaient un langage inconnu et le même que celui de leurs prédécesseurs anglais ! Ils évoquèrent aussi et pèle mêle, les possibilités d'une anémie grand format : La malnutrition étant courante à ces époques. (Je me demande si à l'issue des restrictions présentes et à venir, présentées par notre dévoué gouvernement, et en tenant compte des énormes inégalités ambiantes, nous n'allons pas tous passer par une gamme de verts allant des plus clairs au plus foncés) ?

    Furent également évoqués de possibles empoisonnements à l'arsenic ???


    Le vrai mystère résiderait dans le fait qu'à plusieurs siècles de distance, outre leur langage, les enfants aimaient les haricots verts !


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    everest

     

    Le Yéti, (Winfô au Tibet), se pourrait bien être de nos ancêtres Homo sapiens, Erectus ou Néanderdal venu se planquer en ce lieu, de la gourmandise, de Cro-magnon !

    Peut-être même, puisque personne, jusqu'ici, n'est arrivé à tailler une bavette avec lui , des " Gigantopithèques ", sorte de singe en mutation constante ,issus  des orang-outang chinois ?

     

    Mais,en se qui les concernerait eux, leur fuite ne serait pas due à la crainte des Cro-magnon, pas aussi lestes et rapides qu'eux, mais bel et bien de ce peuple qui mangeant les chiens ne ferait certes, pas fi d'un gigot de Yéti bien rasé !

    Bref, sans trop se montrer affirmatifs, certains spécialistes pensent à une légende, d'autres voient là une population d'environ 500 individus, vivant , en bon père de famille, ne faisant chier personne !

     

    Leur quasi-certitude se baserait sur des traces de pas, et surtout d'excréments étudiés de près par le docteur Bernard Henvelmans, spécialiste de la zoologie à l'université de Bruxelles, lesquels révéleraient des parasites inconnus emmêlés à des poils approchants de très près ceux d'orang-outang bipedes !

     

    yetichoisi.jpgEn Europe, on parle de Yéti, depuis le XIXème siècle, mais ce sont des photos ramenées plus tard, par l'expédition Shipton, partie en randonnée sur l'Everest, qui le révéla largement au public en 1986.

    Ce serait aussi à cette époque, que Reynolt Messner,aurait croisé  une créature qu'il qualifia d'effrayante : Il y a sûrement pire, sinon physiquement, du moins moralement, que ce personnage n'ayant jamais fait de mal à qui, que ce fut, mais à chacun son interprétation des choses de la vie...

     

    Plus intrigant encore, les deux aventuriers français, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, qui en 1997 découvre en franchissant le < Bo Bang >, au Cachemire, des traces de pas ne ressemblants ni à celles d'un primate, ni à celles d'un ours, montants droit sur la pente, prouesse exceptionnelle à 4500 mètres d'altitude !

     

    En 2008, l'AFP, relate une information selon laquelle des japonais,  parti à la recherche du Yéti, auraient pris des photos, de c'pov abominable homme des neiges, (que quand à moi, je trouve assez mignon, dans le sens, absolument pas du tout agressif. Et puis me dire, qu'il est peut-être un de mes ancêtres directs et que les siens ont pu sauter à la marelle avec des mioches bisontins, me le rend tout à fait acceptable), de deux silhouettes, l'une mesurant  environ 3, mètres 75, et l'autre, un enfant probablement de 1 mètre, 50. Par contre leur démarche, oscillante ressemblerait assez à celle des ursidés !

     

    Une main momifiée se pourrait trouver dans le temple Pangbotchi et des scalps ornér les étagères d'un monastère situé à proximité.

    Des analyses ADN, auraient été mises en oeuvres, mais je n'ai trouvé aucune trace de leur résultat : C'est vrai, ça on ne me dit jamais rien à moi...


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  •  Au début de sa vie, lorsqu'elle naquit par une nuit orageuse, près du fleuve Nidd, réputé 

    mère shiptonpour ses pouvoirs étranges, elle ne fut fut qu'Ursula, un bébé énorme et difforme, issu d'une maman nommée Agatha, orpheline lente d'esprit et très pressée de la fesse, pour peu que quelques amateurs point trop radins se trouvent à proximité : Et bien entendu, alors, comme maintenant, il y en avait...


    Bon, Agatha, préférait ouvrir les jambes que de rincer des serpillières, mais cela n'aida pas, à sa réputation, surtout, quand suite aux prouesses d'un monsieur qui enfantait un village et ses alentours, à grand tour de bistouquette prolifiques, on la vit promener un ventre, visiblement habité, à pas tout à fait quinze ans !


    Il faut reconnaître que ce pourvoyeur d'enfants, posés ici et là, n'hésitait pas à aider financièrement les dames victimes de ses oeuvres... Et que bien qu'ayant vu le jour dans des conditions misérables, Ursula, fut baptisé en dépit de l'opposition des bonnes âmes du pays : Papa, ayant la bourse, (Je pourrais dire les bourses), bien garnie aida beaucoup le bon curé de Béverley, à passer outre la réprobation générale.


    Agatha, pas plus douée pour élever un enfant que pour faire le ménage, mit sa fille en nourrice à l'âge de deux ans, toujours avec l'aide du semeur de sperme.

    La petite Ursula était très laide et très intelligente : Elle apprit à lire et à écrire seule, et sut ensorcéler un brave charpentier appelé Toby Shipton, qui en fit sans attendre la future et célèbre < Mère Shipton >


    Nous étions en 1512, elle avait 24 ans et possédait depuis l'enfance des dons de prophéties, pas forcément bienveillants, mâtinés de sorcellerie soigneusement dissimulés.

    Pour l'Angleterre, la période était importante. Henri VIII, (Pas le superbe Jonathan, du feuilleton des Tudor), venait d'être couronné roi et de conquérir in-petto, le coeur de ses sujets. (Moi, au début du moins, conquise je l'ai été par les yeux verts de celui du feuilleton susnommé ci-dessus) !

    Parmi ses conseillers se trouvait l'infâme chose, fils d'un boucher d'Ipswich, futur archevêque de York et cardinal à Rome, Thomas Wolsey.


    henri VIIIEn parallèle, la notoriété de la < mère Shipton >, ne cessait de grandir, elle retrouvait les voleurs de culottes et de jupons, prédit même la chute du clocher de l'église locale et la mort d'un seigneur en promenade dans la région.

      Sa réputation commençait même à dépasser les limites du Yorschire, lorsque le vieux machin de conseiller encouragea le roi Henri VIII, de s'en aller découdre avec la France, dans le but de l'ajouter à son trone !


    L'Angleterre, n'avait pas d'armée stable et recrutait dans tous le pays. Henri essuya donc plusieurs défaites, mais têtu comme un Tudor, il persévéra et avec l'aide de mercenaires autrichiens, prêtés par l'empereur Maximilien, Henri, fini par gagner la bataille de < The batties of Spures >, c'est dire...


    La mère Shipton, l'avait d'ailleurs prédit en ces termes :(Lorsque le lion placera sa patte sur le rivage gallique, alors les lys tomberont sous la peur. Les femmes de ce pays verseront des milliers de larmes, car l'aigle princier et sa bande se joindrons aux forces du lion et renverseront tout se qui se dressera sur son chemin. Et bien, que plusieurs Sagittaires s'uniront pour défendre le pays du lys, ils se perdront dans la confusion).


    Bon, on encensa le cardinal, qu'Henri fit seigneur chancelier : Comme il rêvait de devenir pape, cela ne l'avanca pas à grande chose, mais fit passer son " arrière train " , largement à l'avant lequel s'en devint tout à fait princier !

    Pour autant, le peuple le détestait et lia mère Shipton, l'appelait " le paon taillé " : A l'époque où tout le monde ne pouvait pas s'offrir Internet, elle en savait toujours plus que quiconque dans le royaume. De plus en plus de gens venaient la consulter, souvent sous de faux noms, mais cela ne servait à rien car la prophétesse devinait toujours qui était devant elle !


    Le curé qui l'avait baptisé, bien que devenu très vieux et usé, inquiet des réformes imposés par Wolsey, aux petites institutions chrétiennes, vint la consulter à son tour : Elle lui expliqua, comment le < Paon taillé >, allait affamer le royaume et ferait démolir les couvents et monastères riches, (où les sans papiers venaient se réfugier),  pour leur chiper leurs trésors... Elle ajouté également, que le roi et son parlement le renierait dans les années à venir, mais qu'à sont tour Henri VIII, deviendrait assez sanguinaire et ferait des conneries pas possible... Celui, qu'elle appelait le < paon taillé >, devenait le personnage le plus puissant du

    mère shiptonroyaume, le plus craint aussi : Dame ! Le roi préférait jouter, et mettre le plus de dame possible dans sont lit,  sous les larmes de son épouse,  la très dévote Catherine d'Aragon, qu'il tenta, d'ailleurs de répudier de son mieux pour épouser Anne Boleyn, la personne se possédant six doigts..., laquelle eut plus tard, le redoutable honneur à être la première à qui il fit couper la tête à la hache : L'on dit même, que le bourreau du s'y reprendre en deux fois, mais ne l'ayant pas rencontré ces temps-ci, je ne puis l'affirmer...


    Bref, en un mot comme en cent, le roi en dépit du malaise grandissant qui se répandait autour et plus loin de lui, le laissait faire !

    Et puis, ce méchant cardinal qui rêvait d'être pape, fini par avoir des échos de tout le mal que la prophétesse lui assurait dans un futur proche : Il envoya donc trois seigneurs se rendre compte de visu, si la dame avait bien cette outrecuidance ?


    Lorsqu'ils arrivèrent sur place la mère Chipton, les accueillit avec un grand sourire, caché malgré elle, entre son long nez pointu et son menton en galoche, puis les fit entrer :

    --- Je crois madame, que vous ne seriez pas aussi empressée, si vous connaissiez les motifs de notre visite céans, susurra le duc de Suffolk.

    --- Je crois que tous les messagers se doivent d'être bien accueilli, protesta t-elle en leur offrant une "canette", de bière.

    --- Vous avez prétendu que le cardinal Wolsey, ne pourrait jamais voir York, intervint Charles Brandon.

      --- Je n'ai jamais affirmé qu'il ne pourrait pas le voir... seulement, qu'il ne l'atteindrait pas de son vivant, rétorqua Ursula en  grattant ses pustules.

    --- Bien, dit le seigneur d'Arcy, il a promis que lorsqu il y serait, il vous ferait griller vive !


    Elle rit, montrant de grandes dents étrangement intacts, fait très rare à l'époque et pour celles qui suivirent, car l'on peut remarquer que les portraits de nos reines et rois s'ils sont l'oeuvre de grands peintres, ne représentent jamais leurs modèles avec des sourires. (En cause moult dents cariées ou manquantes)

    --- Regardez, reprit la mère Chipton... En même temps elle jeta son écharpe dans le foyer, laquelle fut léché par les flammes, sans pour autant en souffrir !

    Les seigneurs, se mirent à ruisseler d'une méchante sueur puant la peur... Shease ! La dame était donc également sorcière ! Ou protégée par le seigneur...

    En claquant des chicots, l'un d'entre-eux questionna :

    --- Et, pour nous, que voyez-vous ?

    --- Je vous vois morts sur les pavés de York, sans plus...


    thomas wolseyMis au courant des faits, le cardinal n'aima pas du tout et ricana :

    --- Je pars à York et vous m'accompagnez, je vais faire brûler cette présomptueuse nana !

    Que merdasse, de merdasse, ils furent rattraper en chemin par le comte de Northumberland, entouré d'une douzaine de gardes.

    --- Le roi exige, que vous rentriez à Londres, sur le champs pour répondre à des accusations de hautes trahisons.

    Sur le chemin du retour, Wolsey tomba malade, en perdit la boule et se planta un poignard dans le ventre dans un grand moment d'étourderie.


    Ainsi qu'elle l'avait prédit, la mère Shipton, mourut en 1561, à l'âge de 73 ans. Elle laissa derrière elle, de nombreuses prophéties écrites, plus que troublantes, entre autres, celles de la mort de la reine et du couronnement de James VI, en 1603, de guerres d'une longueur démesurées, de la grande peste de 1665, et de l'incendie de Londres en 1666... De nos jours, certaines de ses prédictions ne paraissent pas aussi fantaisistes que l'on pourrait le penser.


    Plus de cinquante ouvrages, furent écrits à son sujet,mentionnants,  notamment, ceux conçus en ces termes : Il y aura des voitures sans chevaux, et l'on connaîtra la plaie des accidents ! La venue de la télévision et du téléphone.... Les pensées et les images feront le tour du monde en un clin d'oeil...Les hommes voyageront sous l'eau et au dessus du monde dans du fer !


    Avec le temps, il est certain que les choses furent adaptées au rythme des siècles, mais il est sur également qu'elle a bel et bien existé... Et que ses écrits demeurent...


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